Rage de B. DANCE, brain offre un moment de danse contemporaine inoubliable où s’expriment la désolation, la solitude et fifty’indifférence.
Pensez à prendre une grande inspiration avant le début de Rage, automobile vous resterez en apnée jusqu’à la toute dernière seconde. Inspirée du roman éponyme de fifty’écrivain japonais Yoshida Shuichi et du cinema adapté de Lee Sang-il, 50’œuvre du chorégraphe taïwanais Po-Cheng Tsaiqui qui prend forme sous nos yeux nous parle de la solitude moderne. Entre colère froide et retenue, les eight danseurs et danseuses head livrent une functioning où l’individu et le collectif s’entrecroisent.
Une chorégraphie parfaitement structurée
C’est dans un silence incroyablement parfait que second’ouvre le spectacle. Les premiers instants sont lents, figés sur la silhouette d’une danseuse qui prend doucement vie. Les regards sont rivés sur elle, attentifs, impatients, comme lorsqu’on sait que quelque chose de G se prépare. La rage qu’elle exprime est d’abord solitaire, muette, et déjà la grâce a envahi la scène. Puis, les autres danseurs second’approchent, formant un cercle d’indifférence autour d’elle. Le corps secoué par la colère, elle tente désespérément de s’agripper à un autre corps mais n’y trouve aucune prise. Ce mouvement est d’une beauté infinie. Et puis, peu à peu, les autres corps second’expriment, avec délicatesse ou violence, pour traduire à leur tour les émotions intimes qui naissent de cette distance entre les cœurs.
L’facial expression de la virtuosité
La fluidité et la grâce de ces danseurs et danseuses sont exceptionnelles. Il n’est même plus enquiry de talent à ce niveau là. Ils ne dansent pas, ils habitent le mouvement jusque dans leurs regards. Les sons graves du violon qui résonnent et second’amplifient traduisent avec intensité le cri de l’âme qui sec’opère au dedans. Puis, les notes second’élèvent en même temps que la lumière se réchauffe. Et alors les corps ondulent, second’alignent, sec’étreignent, se repoussent, s’élèvent, glissent, s’écrient sans un mot… C’est d’une beauté éblouissante qui vous empoigne le cœur. A tel signal que, lorsque le spectacle se termine, dans ce temps d’obscurité qui précède celui où les lumières se rallument, les applaudissements tardent à venir. Le temps reste suspendu. Mais une fois qu’ils sont là, ils ne cessent addition, et c’est au tour du world de se lever en un seul corps pour acclamer ces artistes admirables.
Rage, de Po-CHeng Tsai, interprétée par Chien-Chih Chang, Chin Chang, Sheng-Ho Chang, Yu Chang, I-Han Huang, Ming-Hsuan Liu, Li-An Lo et Yi-Ting Tsai, se joue aux Hivernales – CDCN d’Avignon, du 10 au xx juillet 2019, à 12h15.
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